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BALADE DE LUNEDOR AU VIEIL HOMME

Infinies sont les prairies, et chante l'été.
La princesse Lunedor
Aime le fils d'un pauvre homme.
Son père, le grand chef
Les a éloignés l'un de l'autre.

Infinies sont les prairies, et chante l'été.
Les prairies ondulent sous le vent,
Le ciel se frange de gris.
Le chef a envoyé Rivebise
Loin, très loin, tout à l'est

Pour trouver l'objet magique
Né de l'aube du monde.

Les prairies ondulent sous le vent,
Le ciel se frange de gris.
Ö Rivebise où es-tu parti ?
L'automne va venir ô Rivebise,
Assise au bord de la rivière
Je contemple le lever du soleil.
Mais le soleil s'élève seul au-dessus des cimes.

Les prairies flétrissent,
Le vent d'été se meurt.
Il revient, les yeux lourds
Comme la noire obsidienne.
Il porte un bâton bleu
Limpide comme un glacier.

Les prairies flétrissent, le vent d'été se meurt.
Les prairies sont fragiles,
Claires comme les flammes.
Le grand chef fait fi
Du vœux de Rivebise.
Il ordonne au peuple
De lapider le jeune guerrier.

Les prairies son fragiles, claires comme les flammes.
La prairie est fanée,
L'automne est là.
La jeune fille retrouve son aimé.
Les pierres sifflent,
Le bâton scintille de lumière bleue
Et tous deux disparaissent.

Les prairies sont fanées, l'automne est là.

 

Tiré de "Dragons d'un crépuscule d'automne" (Pages 47 et 48)